Avez-vous déjà entendu parler de l’alimentation émotionnelle ? Nos émotions ont en effet un impact fort sur notre corps et notre comportement alimentaire. Nous n’en avons pas toujours conscience !
Nous pouvons très bien avoir ces comportements compulsifs sans qu’il y ait un problème. Mais on utilise souvent la nourriture pour la mauvaise raison : « pour décompresser », « pour faire comme les autres », « pour passer mes nerfs », « pour me réconforter après une grosse journée »…
Comment arrêter de manger ses émotions ?
Qu’est-ce que l’alimentation émotionnelle ?
Nous avons parlé de l’alimentation anti-inflammatoire dans le précédent post. En consultation, je vous aide à rééquilibrer votre assiette pour accompagner la gestion des douleurs, dans une problématique d’endométriose ou pour réduire un SPM, mais aussi gérer l’insulino-résistance dans le cadre d’un SOPK (on reparlera de l’alimentation à charge glycémique basse).
Tamponner nos émotions
Mais parfois, on a beau être conscient de ce que l’alimentation peut nous apporter, de ce qui est bon pour nous, mais on n’y arrive pas. Bien que je ne supprime jamais une catégorie d’aliments, on peut se sentir sous restriction, avoir l’impression d’être frustrée tout le temps. Ces fringales sont des compulsions telles qu’elles peuvent nous détourner d’une alimentation saine bénéfique pour notre bonne santé hormonale. C’e n’est pas évident de ré-adopter de bonnes habitudes alimentaires durables ! L’inconfort émotionnel dans certaines maladies chroniques où se mêlent douleurs physiques et émotionnelles est bien réel. Mais aussi si l’on a une mauvaise image de soi.
Il est aussi normal d’avoir des moments où l’on a envie de se faire plaisir ! Manger est aussi un plaisir naturel! Mais notre comportement alimentaire peut aussi se dérégler. Ces aliments tampons émotionnels vont devenir très présents dans notre quotidien. Et sans s’en rendre compte, on peut les manger jusqu’à s’en faire mal pour tenter d’éteindre notre souffrance à tout prix. Dans ces moments, notre cerveau nous veut paradoxalement du bien, il cherche à nous apporter du réconfort. Le circuit « plaisir-récompense » est biaisé. Avec le cercle vicieux des craquages (pot de pâte à tartiner, paquet de chips ou de bonbons entiers) avec derrière la culpabilité, la confiance et l’estime de soi qui diminuent encore plus.
Quelques causes de grignotage compulsifs à identifier : manque de soins personnels? manque d’hydratation ? carences nutritionnelles ? déséquilibre hormonal ? stress ? période du cycle, changement de saison (baisse de luminosité) ?
Les régulateurs de la sensation de faim
Les régulateurs internes de la sensation de faim et de satiété qui sont là pour nous dire « j’ai faim » ou « stop j’ai assez mangé » peuvent être perturbés, ne plus arriver au bon moment. Pourquoi et comment? Le stress, nos émotions (colère, contrariété, frustration, joie non exprimée, deuil), les troubles de l’affirmation de soi peuvent être à l’origine des craquages alimentaires et nous faire terminer le paquet de chips entier alors que le corps n’avait pas réellement faim. On cherche à combler un manque, trouver refuge dans la nourriture.
A garder en tête
Ne pas classer les aliments comme BONS ou MAUVAIS. C’est alors la voie royale des troubles du comportement alimentaire. Nous pouvons parfaitement manger des pâtisseries, du chocolat, des chips sans faire du mal à notre corps. Et les consommer alors en conscience, en se faisant réellement plaisir et sans culpabilité derrière. Tout est une question de mesure, d’équilibre au quotidien.
Retrouver une relation saine à la nourriture en essayant de comprendre la cause réelle de ces envies compulsionnelles et de trouver une autre activité qui vous fasse du bien !!
Je vous parlerai dans un prochain post des fringales liées au cycle menstruel, si SPM notamment.
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