Une recette de patates douces rôties facile à cuisiner rapidement mais non moins gourmande.
Les bienfaits de la patate douce
La patate douce (Ipomoea batatas) n’est qu’une lointaine cousine de la pomme de terre (Solanum tuberosum) et n’appartient pas à la même famille botanique. Ce légume-racine est plus digeste et perturbera moins la glycémie que d’autres féculents comme la pomme de terre ou le riz blanc. Ceci notamment par sa richesse en fibres (notamment si vous en consommez la peau) qui aident à augmenter la satiété lors du repas et facilitent le transit.
Elle apporte aussi une belle source de minéraux et vitamines (C, fer, acide folique, et vitamine A qui lui donne sa couleur). C’est une légume alcalin, aidant ainsi à réduire l’acidité si vous souffrez de brûlures d’estomac. Les adultes et enfants apprécieront sa saveur douce, légèrement sucrée.
La recette
Ce plat sera réchauffant et réconfortant pour un repas du soir facile à digérer. Vous pourrez aussi le consommer le midi en l’accompagnant avec une autre source de protéines comme un oeuf mollet, de petits poissons gras (sardines ou maquereaux apportant aussi des oméga 3) ou des lentilles / pois chiches. Une gourmandise saine et facile à digérer.
Une recette idéale pour la fin de grossesse et le mois d’or du post-partum. Pendant cette période, une alimentation digeste et chaude sera la bienvenue, en privilégiant des cuissons douces (aliments fondants) plutôt que du froid et du cru. Le transit peut en effet être un peu perturbé les premières semaines après l’accouchement et le corps a besoin de chaleur et de nutriments bien assimilables pour se rétablir, refaire les stocks d’énergie et d’autant plus si la jeune maman allaite.
Toutes les femmes en phase post-ovulation / prémenstruelle pourront faciliter leur transit perturbé avec ce type de plat facile à digérer, nourrissant et réconfortant ! En y associant les bienfaits des graines germées.
Variante : à accompagner avec un guacamole, un houmous, une sauce au tahin…
Focus sur l’amidon
La patate douce et la pomme de terre contiennent toutes deux des glucides complexes sous forme d’amidons. La patate douce associe en outre des fibres. Elles permettent de rassasier plus rapidement et de réduire les pics de sucre dans le sang (pas d’augmentation de la glycémie trop brusque). Et elles facilitent le transit intestinal.
La charge glycémique de la pomme de terre dépendra cependant aussi de la manière dont on la cuisine. La cuisson vapeur est acceptée pour les personnes qui doivent faire attention à leur glycémie (SOPK insulino-résistant, diabète, endométriose…). A l’inverse, les soupes riches en pommes de terre, la purée ou les frites seront à limiter. Il est aussi intéressant de noter qu’une pomme de terre cuite puis refroidie présentera un index glycémique =(IG) plus bas. Ceci est dû à un phénomène appelé « rétrogradation de l’amidon ». Un amidon qui devient résistant à la digestion par nos enzymes digestives. Mais il sera utilisé par nos bactéries intestinale, contribuant à une flore intestinale optimale.
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