Qui sont les phytoœstrogènes? Sont-ils des perturbateurs endocriniens ? Faut-il en consommer ou au contraire faire attention ?
Beaucoup d’informations contradictoires circulent à leur propos et les phyto-œstrogènes sont associés à une image ambigüe souvent négative. Les recherches scientifiques publiées dans la littérature proposent des résultats mitigés, incomplets voire contradictoires.
J’ai écrit un article complet en deux parties pour l’association End’OPK and co. Vous retrouvez la définition, leurs rôles, leurs modes d’action et leurs bénéfices possibles dans certaines situations : Partie 1 phyto-oestrogènes & Partie 2 phyto-oestrogènes.
Résumé sur les plantes phyto-oestrogéniques
- Les phytoestrogènes ne sont pas tous équivalents : certains sont plus équilibrants que d’autres. Ils aideront alors à tempérer une situation de déséquilibre oestro-progestatif sans l’aggraver. Mais cela dépendra de la physiologie de chacun, notamment son âge, antécédents personnels de cancer hormono-dépendant, son microbiote intestinal… !
- Attention à la consommation de soja pour les bébés. Le lait de soja ne doit pas être proposé comme lait de remplacement du lait maternel ou du lait maternisé ! On fera attention aussi avec les enfants, adolescents, les femmes enceintes et allaitantes et les hommes notamment.
- Des plantes comme l’actée à grappe noire, le gattilier ne sont pas oestrogen-like. Elles peuvent avoir une action hormonale mais différente. Elles n’agissent pas sur les récepteurs aux oestrogènes. Le gattilier n’est pas non plus une « progesteron-like » comme on le lit souvent ! J’y reviendrai dans un prochain article.
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