Stop à la peur du gras !

Stop à la peur du gras, à cette injonction trop longtemps véhiculée que manger gras est néfaste pour la santé.

NON le BON GRAS ne fait pas grossir, au contraire ! Il faut distinguer le gras néfaste pour la santé (graisses hydrogénées, estérifiées, trans, fritures) et les bonnes graisses dont notre corps A BESOIN !

Pourquoi il ne faut pas avoir peur du gras ?

Le rôle majeur du cholestérol, du bon gras pour notre santé

Le gras c’est la vie !

Beaucoup de personnes pensent que manger des matières grasses est néfaste pour la santé, cause l’obésité et augmente le taux de cholestérol.
MAIS « le gras c’est la vie ». Les lipides sont essentiels pour notre corps, notre cerveau et toutes nos cellules en ont besoin.

Ces dernières années, les graisses des produits animaux et des huiles végétales ont mauvaise presse car provoqueraient des problèmes cardio-vasculaires et seraient à bannir ! L’industrie agro-alimentaire a alors proposer des alternatives : margarine plutôt que du beurre, lait écrémé plutôt qu’entier… yaourts et fromages 0%… bourrés à la place d’additifs, sucres, graisses transformées… Mais ce n’est pas le cholestérol le coupable !

Le cholestérol peut effectivement s’accumuler en cas de stress oxydatif. Cependant, c’est parce que le LDL – le transporteur du cholestérol vers les tissus cibles (appelé à tord « mauvais cholestérol ») – est alors sous forme oxydé. C’est ce LDL oxydé, non le LDL « normal » que l’on peut trouver dans les plaques d’athérome. Cependant, le problème est plus complexe que cela, peut être aussi en lien avec une hypothyroïdie, et ne vient pas d’un excès de cholestérol alimentaire bien souvent…

Lien entre fertilité et carence en bonnes graisses

Il y a des liens prouvés entre fertilité et manque de bons gras, et notamment de cholestérol :

• défaut de synthèse des hormones sexuelles dont la progestérone
• mauvaise qualité des spermatozoïdes et des ovocytes
• hypo ou infertilité du couple, troubles du cycle SPM, spottings, règles abondantes ou encore aménorrhées…

Lien entre cholestérol et hormones : le cholestérol permet de produire la « reine des hormones stéroïdiennes » = la prégnénolone. S’il y a une absence de cholestérol alimentaire, une réduction du cholestérol via la prise de statines, un excès de stress chronique, cela impacte très sérieusement la production de nos hormones sexuelles !

Ne pas consommer suffisamment de gras a une répercussion importante sur le cycle féminin ! La membrane des ovocytes est constituée de lipides, la fabrication des hormones sexuelles est dépendante du cholestérol. Une diminution de la consommation de gras peut avoir des conséquences importantes sur la production des oestrogènes et progestérone et donc des répercussions sévères sur le cycle menstruel.

Mais tous les gras – lipides ne se valent pas !

Les graisses saturées ne sont pas à éliminer de son alimentation mais devraient représenter 25% des apports totaux quotidiens en gras. Vous les retrouvez dans : beurre, crème, lard, fromage, huile de coco. Cette dernière ne doit pas remplacer totalement l’huile d’olive dans la cuisine !

Voir aussi mon article sur les bons gras essentiels : les OMEGA 3. Nos apports devraient être d’un oméga 3 pour 5 ou 6 oméga 6. Hors aujourd’hui dans nos alimentations modernes, nous sommes plutôt à 1 oméga 3 pour 10 à 15 oméga 6. Soit un réel excès en oméga 6 pro-inflammatoires. Mais attention apporter uniquement des oméga 3 végétaux (ALA) ne suffit pas !!! Ils sont très peu assimilés !

Que penser des produits laitiers ?

Les laitages ont une place dans notre alimentation. Mais vous pouvez en avoir une consommation raisonnée. Evitez l’ultra-transformation : pas de « 0% », « allégés en matières grasses ». Il vaut mieux diminuer sa consommation mais privilégier des produits de qualité ! Les yaourts, fromages notamment de brebis et de chèvre seront également plus intéressants que le lait de vache.

Stop à l’excès de SUCRES !

L’excès de sucre est bel et bien le fléau de notre alimentation moderne. On le retrouve partout : en tant que tel dans les douceurs sucrées bien sûr mais aussi sous la forme de sucres cachés (édulcorants, additifs et toutes les céréales raffinées!). Voir mon article sur ce vaste sujet de l’excès de sucre.

Beaucoup de personnes diminuent leur apport en graisses pour maigrir et compensent en consommant trop de céréales et féculents. Combo gagnant pour accentuer une prise de poids ou empêcher de retrouver un poids de forme ! Au contraire, diminuer la part de féculents surtout s’ils sont raffinés (= sources de sucres) et ajouter des oléagineux, des poissons gras, des avocats, de bonnes huiles végétales sera la clé d’une bonne santé et du maintien d’un poids de forme !